vendredi 13 novembre 2009

Tck Tck Tck



Des cadavres d’albatros, dont l’estomac était rempli de déchets plastiques, ont été découverts sur les plages de l’atoll de Midway, situé au milieu de l’Océan Pacifique.
Chargés comme cela, on peut facilement imaginer que ces oiseaux ne sont pas morts de vieillesse.
L’auteur des photos,
Chris Jordan, précise qu’aucun débris n’a été déplacé, manipulé ou ajouté lors de la prise de ces clichés.



L’une des causes de ce problème est liée à l’existence d’une gigantesque plaque de déchets flottants dans le Pacifique Nord, aussi connue sous le nom de “Septième Continent”. Cette plaque est située juste sous la surface de l’eau et n’est donc pas détectable sur les photographies prises par des satellites mais seulement visible du pont des bateaux.


C'est l'océanographe américain Charles Moore qui a découvert cette “grande zone d'ordures du Pacifique” en 1997, d’une surface égale à 2 fois la France. Il s'agit d'une zone relativement calme de l'Océan pacifique, vers laquelle le mouvement de rotation du vortex amène les déchets flottants (symbolisées par des points jaunes sur la carte). Ces déchets, essentiellement constitués de plastique, s'accumulent en bancs. Ils sont difficiles à éliminer et impossibles à digérer : ils s’accumulent ainsi dans les estomacs des poissons, méduses et des oiseaux marins.
Greenpeace estime qu'à l'échelle de la Terre, environ 1 million d'oiseaux et 100 000 mammifères marins meurent chaque année de l'ingestion de ces plastiques. Au total, plus de 267 espèces marines seraient affectées par cet amas colossal de déchets.




Une action qui ne résoudra pas forcément le problème mais qui ne peut pas faire de mal : de plus, elle permet de joindre l’utile à l’agréable.
À l'initiative de l'ancien secrétaire général de l'ONU, Kofi Annan, une cinquantaine de stars de la musique et du cinéma (Fergie, Lily Allen, Youssou N'Dour...) ont enregistré une chanson pour mobiliser l'opinion publique mondiale, adaptation de Beds are burning, de Midnight Oil, qui fut un tube dans les années 80. Chaque téléchargement (gratuit) de cette chanson sera comptabilisé afin de constituer une pétition virtuelle en prévision du sommet de Copenhague le 7 Décembre 2009.
http://www.timeforclimatejustice.org/



[Kofi Annan:] Climate change is having a real impact on the lives of the individual and communities around de world
We must do something about it
In december in Copenhagen our leaders will have an opportunity to come up with a robust post-climate agreement
That is viable and we help make this planet a better place
[...]

mardi 8 septembre 2009

Brèves de rentrée…

L'AG départementale des Verts du 04 aura lieu le samedi 3 octobre à Estoublon.
Ordre du jour :
-Bilan de l'année passée, bilan financier et des adhésions
-La suite des Européennes
-Les actions pour 2009/2010 et la préparation des Régionales
-Renouvellement du CAD
-Questions diverses




Un "écolieu" vient d'être créé dans les Alpes de Haute Provence, près d'Entrevaux. Cet espace appelé Les Gouttes d’O, se dit "au service de l'épanouissement du vivant".
Un endroit à visiter pour un moment de détente.
cf. http://sites.google.com/site/lesgouttesdo/Home
À noter que le dimanche 20 Septembre, aura lieu la Journée d'Ouverture du site.




Enfin, en exclu spéciale LesVerts04, la bande annonce du nouveau film de Nicolas Hulot "Le syndrome du Titanic" qui sortira le 7 octobre.
http://www.orange.fr/bin/frame.cgi?u=http%3A//le-syndrome-du-titanic.cine.orange.fr/

jeudi 18 juin 2009

Européennes 2009 : Un nouveau départ pour l’écologie politique

Communiqué des Verts Alpes de Haute Provence

Les Verts des Alpes de Haute Provence se réjouissent du résultat historique des listes d'Europe-Ecologie aux élections européennes du dimanche 7 juin 2009, qui les voient arriver en deuxième position sur l’échiquier politique du département.
Europe écologie ne s’est pas trompée de campagne. Elle a su mener une campagne de convictions et de propositions, fermement concentrée sur les missions du parlement européen, et sur ses traductions dans le quotidien de nos concitoyens.
Après un long travail de reconstruction politique, souvent mené dans l'ombre par des députés européens (comptant parmi les taux d'assiduité les plus élevés de l'hémicycle de Strasbourg), et par des élus locaux et des militants exemplaires, l'écologie politique prend enfin la place qui lui revient.

Dans les Alpes de Haute Provence, 9 741 voix se sont portées sur la liste conduite par Michèle RIVASI ; 9 741 voix qui nous font prendre conscience de nos responsabilités.
Dans un contexte de crise, les écologistes et leurs partenaires associatifs, culturels, syndicalistes ou alter-mondialistes, ont conscience du long chemin qu’il leur reste à parcourir s’ils veulent contribuer, avec leurs modestes moyens, à un modèle de développement plus respectueux de l’environnement, plus social, plus coopératif, à revivifier la démocratie et à améliorer la qualité de vie de toutes et tous.
Nous oeuvrerons donc pour continuer à :
- affirmer l’écologie politique dans le paysage politique,
- nous inscrire dans les mouvements sociaux qui cherchent des alternatives à un système libéral et productiviste en faillite,
- être un partenaire crédible dans les systèmes d’alliances qu’imposent notre démocratie car nous sommes loin d’être majoritaires,
- jouer notre rôle d’opposant à la politique conservatrice des partis de droite et à la démagogie d’extrême-droite, en Europe, en France et dans nos régions.

Nous appelons à poursuivre notre démarche d’ouverture et de dialogue lors des Assises de la Transformation sociale et écologique que nous avons lancées en septembre 2008, et à l’occasion d’autres échéances dont nous ne manquerons pas d’informer nos partenaires, ainsi que les sympathisants et électeurs qui se sont tournés vers nous.

Pour les Verts des Alpes de haute Provence, le 8 juin 2009
Christophe LUCAS, Secrétaire départemental
Philippe BERROD, Porte-Parole

lundi 8 juin 2009

Résultats élections européennes 2009


La liste UMP arrive en tête dans la circonscription Sud-Est (29,34%) devant Europe Écologie (18,27%) et le Parti socialiste (14,49%). Viennent ensuite le Front national (8,49%), le MoDem (7,37%), le Front de Gauche (5,90%) et le NPA (4,33%).
Le taux de participation dans la circonscription Sud-Est s’est monté à 39,63%, ce qui est plus faible que la moyenne nationale (40,65%) et plus encore que la moyenne européenne (43,01%).
Depuis 1979, date de la première élection du Parlement européen au suffrage universel, il y a trente ans, l’abstention n’a cessé de progresser, de 37% à 54,3% en juin 2004 et donc de 56,99% cette fois-ci.

Pour la circonscription Sud-Est, les 13 sièges à pourvoir sont répartis de la façon suivante :
- 5 sièges pour la liste UMP : Françoise Grossetête (UMP), Damien Abad (NC), Dominique Vlasto (UMP), Gaston Franco (UMP), Nora Berra (UMP)
- 3 sièges pour la liste Europe Écologie : Michèle Rivasi (Verts), François Alfonsi (REG), Malika Benarab-Attou (Verts)
- 2 sièges pour la liste PS : Vincent Peillon (PS) et Sylvie Guillaume (PS)
- 1 siège pour la liste FN : Jean-Marie Le Pen (FN)
- 1 siège pour la liste MoDem : Jean-Luc Bennahmias (MoDem)
- 1 siège pour la liste Front de Gauche : Marie-Christine Vergiat (DVG)
Pour mémoire, lors des élections européennes de 2004, le PS avait remporté 4 sièges, l'UMP 3, l'UDF et le FN chacun 2, et les Verts et le MPF chacun un.

Pour les Alpes de Haute-Provence, les résultats sont les suivants :
UMP 25,71%, Europe Écologie 18,13%, PS 16,01%, FN 7,54%, Front de Gauche 7,32%, MoDem 6,42% & NPA 5,72%, avec un taux de participation très honorable compte tenu des moyennes relevées plus haut, de 46,48%.

À l’échelle nationale, sur les 72 sièges de députés européens à pourvoir, l’UMP en obtient 29 (27,87%), le PS 14 (16,48%), Europe Écologie également 14 (16,28%), le MoDem 6 (8,45%), le Front de Gauche 4 (6,05%), le Front National 3 (6,34%), le MPF 1 (6,74%, mais surtout 10,27% dans la circonscription Ouest et 2,70% sur le reste du territoire) et une liste DVG en Outre-Mer 1 (0,47% à l’échelle nationale et 21,02% dans sa circonscription).

Les résultats détaillés sont disponibles à
http://elections.interieur.gouv.fr/index.html

Grâce à ce très beau score, inespéré bien qu’attendu, Europe Écologie, menée brillamment par Michèle Rivasi, s'impose comme la deuxième force politique de la région PACA.
En commentant ces résultats, Michèle a souhaité dédier ce succès à la Criirad et à ses membres. Le laboratoire indépendant né au lendemain de la catastrophe de Tchernobyl "a été ma prise de conscience par rapport à l'environnement et c'est grâce aux adhérents et aux salariés que j'ai fait de la politique" a-t-elle déclaré dans Le Dauphiné Libéré du 08/06/09 (
http://www.ledauphine.com/index.jspz?chaine=21&article=144474&xtor=RSS-21). "Les gens sont intelligents et sont conscients de l'urgence. Ils savent que l'Europe est le territoire le plus pertinent pour l'environnement".

samedi 9 mai 2009

À vos agendas…

Pour plus de détails, clic droit sur le document "ouvrir le lien dans une nouvelle fenêtre"...











dimanche 3 mai 2009

Une manifestation de plus...



A la fin du XIXe siècle, il a été décidé d’organiser chaque 1er mai une grande manifestation dans tous les pays et dans toutes les villes du monde, de manière à ce que les travailleurs puissent mettre en évidence leurs revendications auprès des pouvoirs publics.

Au rang des revendications cette fois-ci, le pouvoir d’achat et la hausse du salaire minimum figurent en bonne place, surtout compte tenu des faveurs scandaleuses que s’octroient certains chefs d’entreprises avec les parachutes dorés et autres stocks options (dernier exemple en date avec le président de la Société Générale).

“Il faudrait que le gouvernement arrête ce regard de haut, en disant c'est une manifestation de plus”, dixit François Chérèque... et qu’il soit aussi un peu à l’écoute de la population.


Car le malaise est profond, avec des points d’ancrage liés notamment aux problèmes de ressources des ménages.

Des chiffres le prouvent puisque l’INSEE évalue à 13,2 % (soit 7,862 millions de personnes) la population vivant sous le seuil de pauvreté (soit 880 €uros, ce qui correspond à 60 % du revenu médian), avec une incidence sur l’ensemble de l’économie nationale.

En période de crise la sensation est d’autant plus forte, en y ajoutant en plus un désengagement croissant de l’état en matière sociale (santé, éducation, services publics, etc.).


La mobilisation pour protester contre cet état de fait imposé par notre gouvernement a donc été importante partout en France, preuve que ces problèmes sont durement vécus au quotidien par la population.


Les syndicats unitaires ont mené les défilés, avec l’appui des partis politiques d’opposition, à Digne notamment…

dimanche 26 avril 2009

23e anniversaire de Tchernobyl…

… célébré avec un peu d’avance lors d’une conférence au Centre Desmichels de Digne-les-Bains, le 5 avril dernier.

Cette conférence intitulée “La thyroïde… après Tchernobyl” était animée par un groupe de médecins de Digne, de Manosque, de Château-Arnoux et de Marseille ainsi que par Michèle Rivasi, tête de liste aux élections européennes de 2009 pour Europe Ecologie (circonscription Sud-Est), Fondatrice de la CRIIRAD (Commission de recherche et d'information indépendantes sur la radioactivité) et Présidente du CRIIREM (Centre de recherche indépendant sur les rayonnements électro-magnétiques).
Tout le monde se souvient qu’à l’intensité de la catastrophe en Ukraine et ses conséquences sur le reste de l’Europe, s’est ajoutée en France la controverse sur l’impact des retombées radioactives, ce qui avait amené les autorités de l’époque (1986) à proclamer que “le nuage radioactif s’était arrêté à nos frontières”.
D’autres polémiques ont eu cours depuis sur le nombre de victimes provoquées directement et indirectement par la catastrophe, en décès et en maladie (leucémie, cancers, etc.).
L’opacité entourant le nucléaire a d’ailleurs conduit les personnes atteintes de cancers de la thyroïde à se regrouper à partir de 1999, autour de l’Association française des malades de la thyroïde (AFMT).
L’objet de la conférence était donc de faire le point, 23 ans après la catastrophe, sur le lien entre l’exposition aux radionucléides (dans une région plutôt exposée, cf. carte ci-dessous) et ces pathologies.
Les médecins présents nous ont ainsi fait un magnifique inventaire de ce qu’ils traitent, de la manière dont ils traitent, avec le postulat que si un plus grand nombre de cas est traité aujourd’hui, cela est dû selon eux, à “un dépistage plus fin que dans les années 70/80”.

L’exposé de l’un d’entre eux a même fait état des quelques dizaines de décès relevés à l’époque officiellement par les autorités soviétiques consécutivement à la catastrophe, pour minimiser un peu plus l’impact supposé (il s’est tout de même excusé après coup, d’avoir “effectué de mauvaises recherches sur Internet” pour alimenter son propos !).

Ce sont donc les mêmes messages lénifiants qui ont cours aujourd’hui, avec une désinformation qui s’imprime aussi jusque dans le jugement de nos chers médecins.
C’est ce que n’a pas manqué de remarquer Michèle Rivasi, en indiquant qu’en Italie, des mesures préventives ont été appliquées très rapidement en avril 1986, avec l’élimination des produits alimentaires à risque (lait, produits laitiers, légumes, etc.), toute chose inconcevable en France, patrie du nucléaire.
Des mesures effectuées par la CRIIRAD en mai 1986, avaient mis en évidence par exemple, des teneurs excessives en Iode 131 dans le lait et les légumes, notamment en Corse (4400 Bq, alors que la norme européenne est de 370 Bq), sans qu’aucune mesure ne soit prise par nos autorités.
Pas de mesure préventive en France, pas plus que d’étude épidémiologique (alors que selon certaines sources, le nombre de cancers de la thyroïde aurait augmenté de 700 % en 30 ans), car dans notre pays, “on préfère ne pas savoir”, particulièrement les parlementaires qui participent grandement à ce mensonge d’état, compte tenu des intérêts majeurs concernant les lobbys industriels.

C’est d’ailleurs aujourd’hui un problème identique qui touche à la question des rayonnements électro-magnétiques, “avec la même désinformation et l’absence de comission d’enquête sur le sujet” comme l’a souligné Michèle Rivasi.
Ce principe récurrent, c’est ce qu’elle nomme la 3D, pour “Décider arbitrairement (dans un premier temps, sans prendre en compte la réalité de la situation), Désinformer et Différer les prises de position (sur ce qui apparaît évident alors qu’il faudrait agir)”.

L’histoire est en suspens car la déraison s'est emparée du monde...” tel que le constate en préambule le manifeste d’Europe Ecologie (sur http://www.europeecologie.fr/)

Une raison supplémentaire de se mobiliser autour de cette candidate combative et militante pour les élections au parlement européen du 7 juin prochain !

mardi 31 mars 2009

Rubis Terminal prêt à produire le biocarburant E10 pour le 1er avril



Rubis Terminal, numéro un français du stockage de produits liquides (carburant, fuel ou chimiques), est prêt à produire le biocarburant E10, pour le 1er avril dans cinq sites de l'Hexagone, dont Saint-Priest, près de Lyon, ont annoncé lundi 30 mars 2009 ses dirigeants.
Outre le site de Saint-Priest, qui a bénéficié d'un investissement de 400 000 euros, le carburant E10 constitué de sans-plomb 95 auquel on rajoute 7% d'éthanol, sera également “mélangé” sur les sites de Rouen, Brest, Dunkerque et Strasbourg, a précisé à l'AFP Gérard Lafite, directeur général adjoint de Rubis Terminal.
Ce nouveau biocarburant, qui contiendra en tout 10% d'éthanol fabriqué à partir de betteraves, céréales ou cannes à sucre, doit permettre à la France de réduire ses émissions de gaz à effet de serre d'un million de tonnes (Mt) par an en 2010.
Rubis Terminal ne peut pour l'instant avancer des chiffres de volume de production. "Cela dépendra de la demande de nos clients, hypermarchés ou compagnies pétrolières", a assuré Mr Lafite, rappelant que le biocarburant E10 ne peut être utilisé que sur les véhicules immatriculés après 2000.

La France s'est fixée pour objectif d'atteindre 10% de biocarburants à l'horizon 2015, soit cinq ans avant le reste de l'Union européenne.
(©AFP / 30 mars 2009 18h47)

Il faut noter que la réalisation de ces objectifs a déja entrainé le lancement de nouveaux carburants sur le marché français avec le E85 (super-éthanol) en juillet 2006 et le B7 (7% de biodiesel dans le gazole) en janvier 2008.

Plusieurs problèmes cependant :
- la compatibilité des moteurs pour les véhicules de plus de 10 ans (de 20 à 25 % du parc automobile en France), car le mélange s’avère plus corrosif pour les moteurs que l’essence classique. Les propriétaires de véhicules anciens, pour éviter d’éventuels problèmes de moteurs, seront obligés de se rabattre sur le "Super Plus", plus cher.
- la question de la réduction des rejets de gaz à effet de serre qui, selon le site univers-nature.com, est en partie, contredite par la surconsommation qu’occasionne le recours à l’E10 (
cf. http://www.univers-nature.com/inf/inf_actualite1.cgi?id=3668).
- le caractère “bio” de ce carburant qui est pour le moins contestable, avec une production à base de blé, de betteraves et de canne à sucre en partie originaire des pays du Sud, ce qui induit un peu plus l’aggravation de la crise alimentaire dans ces régions et la déforestation de l’Amazonie. Les Sénateurs eux-mêmes l’ont reconnu en adoptant un amendement dans le projet de loi Grenelle 1 pour remplacer le terme de “biocarburant” par celui “d’agrocarburant” (cf. France Nature Environnement
http://www.actualites-news-environnement.com/19570-carburant-e10-avril-2009-fne-critique.html).
La fédération des associations de protection de l’environnement précise d’ailleurs à ce sujet : “Automobilistes, sachez qu’utiliser des céréales pour faire rouler sa voiture, cela veut dire qu'il y en aura moins pour nourrir les habitants de notre planète, et que l'homme continuera à raser des forêts pour augmenter les surfaces agricoles”.
À noter que le gouvernement allemand vient de renoncer à la mise en place de ce dispositif qui constituait pourtant un des mesures phares de sa politique énergétique.

lundi 9 février 2009

Sortir à Digne, au Centre Culturel René Char…



Digne, c’est mort” ou bien “il ne se passe jamais rien à Digne”.
Cette critique est assez couramment entendue alors que dans le même temps, quand un spectacle ou une animation sont proposées, le public ne suit pas, quelle que soit la programmation !
La confiance serait-elle rompue ?
Au centre culturel René Char par exemple, la programmation est diversifiée de façon à ce qu’il en ait pour tous les goûts. Ainsi, on ne peut être qu’agréablement surpris… à condition d’y aller.

Par exemple, prochainement (vendredi 13/02 à 21h), la prestation d’un duo de guitaristes talentueux et sympas (à l’écoute en ce moment sur le blog des Verts04) : 2G, duo Pierre-Jean Gaucher & Christophe Godin.
Christophe Godin n’est pas un inconnu à Digne, avec déjà 2 spectacles à son actif lors desquels un enthousiasme très fort a littéralement emporté l’adhésion de la salle. Ses recettes : talent, partage et empathie, le tout teinté d’une pointe d’humour ; un vrai moment de plaisir !





La programmation du Centre Culturel René Char est disponible à partir du lien suivant http://sad.over-blog.com/

mardi 27 janvier 2009

Suspension de l'autorisation de la Croisière blanche 2009


Le tribunal administratif de Marseille a suspendu lundi un arrêté préfectoral autorisant l'édition 2009 de la Croisière blanche, randonnée motorisée dans les Hautes-Alpes, a-t-on appris auprès de l'association Mountain Wilderness France.
La préfecture des Hautes-Alpes a confirmé la décision du tribunal.
Le juge des référés du tribunal administratif de Marseille a suspendu l'exécution d'un arrêté préfectoral daté du 23 janvier 2009 autorisant la 32e Croisière blanche Vulco, a précisé Mountain Wilderness confirmant une information de la télévision France 3 Méditerranée.
L'association grenobloise Moutain Wilderness mène campagne depuis des années contre cette randonnée motorisée sur des chemins enneigés, dans le cadre d'un collectif d'associations militant pour la protection de l'environnement.
L'organisateur Jean-Louis Milelli, responsable des Grands randonneurs motorisés, a déclaré à un correspondant de l'AFP "étudier des alternatives".
La 32e édition de la Croisière blanche devait se dérouler du 27 au 30 janvier, avec 360 candidats en motos, quads et 4x4. Ce raid, au départ créé en 1977 pour des motos, se déroule depuis 1985 dans la vallée du Champsaur et du Valgaudemar. (©AFP / 26 janvier 2009 20h58) cf.
http://www.romandie.com/infos/news2/090126195814.c87kbi4s.asp

Que va-t’il se passer alors pour les participants ?
Quelle “alternative” sera proposée par l’organisateur à ces conducteurs d’engins dans les starting-blocks dont certains sont venus de l'étranger, des pays limitrophes ou de plus loin (Russie, Grèce, etc.) ?
Affaire à suivre dans l’actualité
des tous prochains jours et ce, dès aujourd’hui, date prévue pour le début des “épreuves”. cf. http://www.ledauphine.com/32e-croisiere-blanche-elle-debute-ce-matin-par-les-controles-techniques-formalites-avant-les-premieres-sensations-@/index.jspz?chaine=20&article=93916

En matière de solutions, l’organisation de ce raid motorisé ne manque pas d’idées puisqu’elle proposait, sans rire, de participer l’année dernière à “la 31ème Croisière Blanche BIO !” cf. http://www.son-art.info/Il-reste-encore-quelques-places-pour-participer-a-la-31eme-Croisiere-Blanche-BIO-!_a871.html

lundi 5 janvier 2009

Household trash


Réduire au maximum sa production d'ordures est le credo de Dave Chameides, un écologiste californien ; durant l’année 2008, il a eu pour défi de ne pas sortir la poubelle hors de chez lui. Dans sa maison de Los Angeles, à quelques rues de Hollywood, ce caméraman de 39 ans a trié, puis stocké dans sa cave ses déchets et ceux de sa famille, tenant sur son blog la chronique de ses efforts pour réduire son impact sur l'environnement.
Ainsi, il a décrit jour après jour ce qui va à la poubelle en stock (garbage), ce qui est recyclé (recycle) et ce qui est destiné au compost (worms). Par exemple, pour le jour 349, il écrit : "1 emballage à cookies (garbage), 1 sac plastique de pâtes (recycle), 1 boîte de popcorn de cinéma (garbage), 1 canette de cidre (recycle), 2 grandes feuilles de papier brouillon (worms), 1 serviette en papier (worms), 18 papiers divers (worms/recycle)". Ce qui est stocké va dans, la minuscule cave de "Sustainable Dave" ("Dave le durable", son surnom sur la Toile).
"Si j'étais un Américain moyen, cette cave tout entière serait remplie de bouteilles en plastique", explique Dave. Depuis un an, il boit de l'eau du robinet, "sauf lors de mes vacances au Mexique", dit-il. Mais il a poussé son engagement jusqu'à ramener du Mexique ces bouteilles dans ses valises et à les stocker, au côté d'autres récipients vides.
Dave a une bête noire, les emballages. Il a réduit leur nombre en achetant son riz et ses haricots au kilo, et en effectuant ses courses de légumes au marché hebdomadaire de son quartier. "La nourriture, encore, ce n'est pas trop grave. Mais avec les DVD, les jouets pour les enfants, ce sont des emballages indésirables. Vous les payez à l'achat et vous payez à nouveau pour qu'on vous en débarrasse via la taxe sur l'enlèvement des ordures ménagères", remarque-t-il.
Toujours dans sa cave, un cageot recueille les déchets dangereux ou toxiques, comme des ampoules, des piles, un filtre à huile de voiture et un disque dur d'ordinateur défectueux. Quant aux ordures organiques, "les vers s'en occupent" dit-il en désignant une boîte en plastique dans laquelle grouillent des vers de terre qui transforment ces déchets en compost, un engrais naturel. "Je peux y mettre tous les déchets naturels et du papier, mais pas la viande ni le poisson, ça prend trop de temps à se décomposer [...] c'est vraiment un système très efficace", dit-il.

Cette "expérience" a été suivie par les médias du monde entier, comme le montre entre autres l’article paru dans un journal israélien, avec Dave dans sa cave ci-contre.

Le 1er janvier 2009, Dave a fait ses comptes (
http://365daysoftrash.blogspot.com) : 13,8 kg d’ordures (30.5 pounds), 8,6 kg de carton (19 pounds), 1,8 kg de sacs en plastique (4 pounds), 5,44 kg de déchets électroniques (12 pounds), 12 kg de matières diverses recyclable (26.5 pounds), 31,5 kg de papier (69.5 pounds), soit un total de 73 kg pour 4 personnes (+ 9 boites à pizza, 11 Tetra Paks, 153 bouteilles de verre, 14 tasses, 2 cannettes alu, 64 bouteilles en plastique, 8 pots de yaourt en plastique avec l’opercule et 8 vieilles boîtes de peinture). "C’était complètement fou pour beaucoup de raisons aujourd’hui […] ; jeter quelque chose ce matin était une vraiment étrange et en vérité, je me suis senti mal à l'aise."
Pour ce qui est du contenu de la cave, il est prévu que ces rebuts emblématiques soient exposés au "Trash Museum of Connecticut" à Hartford (au nord-est des USA), un établissement retraçant la gestion des déchets à travers les âges. Il faut dire que la question des déchets aux USA est très problématique, avec 750 kg par an et par américain.

En France, c’est 450 kilos de déchets ménagers par habitant que nous produisons chaque année ; parmi ceux-ci, on trouve plus de 30% de matières organiques (facilement compostables), 25% de papier et carton (très faciles à recycler), 10% de verre (totalement recyclable) et 15% de plastique (recyclage plus difficile selon le type de plastique). Ainsi. 90% des objets que nous jetons sont potentiellement valorisables, alors même que 20% seulement des déchets font l’objet d’un recyclage ou d’une valorisation matière (80%, soit 350 kg, sont enfouis ou incinérés). Une expérience telle que celle menée par Dave et sa famille ne devrait avoir de ce fait aucun caractère exceptionnel... à condition que chacun y mette de la bonne volonté.
Pour se faire une idée rapide de ce que représente la production de déchets à Fresh Kills (New York City), dans la plus grande décharge du monde, on peut suivre en temps réel (et à la seconde près) les volumes déversés sur le site du Planetoscope à
http://www.planetoscope.com/developpement-durable/recyclage-dechets.