jeudi 25 septembre 2008

Téléphones portables, 10 conseils pour se protéger


Il n'existe pour l'instant pas de preuve de la dangerosité du téléphone portable pour la santé. Toutefois, des cancérologues français ont récemment lancé une pétition visant à demander à la population de se protéger : ils estiment que le risque est trop fort pour être ignoré. Voici quelques règles simples qui vous aideront à vous mettre en sécurité.

Téléphone portable et danger pour la santé, un risque à prendre en considération
Il n’existe aucune preuve définitive montrant que le téléphone portable représente un danger pour la santé. Pourtant, le doute persiste. Après avoir fouillé la littérature scientifique sur ce sujet, David Servan-Schreiber* a appris que “les ondes électromagnétiques pénètrent le corps humain, que les enfants sont plus exposés, qu’il existe une augmentation de la perméabilité de la barrière électroencéphalique qui protège les neurones et que l’utilisation du téléphone mobile augmente la synthèse d’une série de protéines impliquées dans le stress”. Lui-même porteur d’un cancer du cerveau, et se rappelant de la situation il y a cinquante ans avec l’amiante et le tabac, a entrepris de rassembler une vingtaine d’experts, dont d’éminents cardiologues français ou étrangers, et dont le Dr Philippe Presles qui est notamment le Directeur de la Rédaction d’e-sante.fr, afin d’établir une sorte de charte de prévention.

10 recommandations contre les ondes des téléphones mobiles
Ainsi, dans le doute, autant apprendre à apprivoiser dès maintenant son téléphone portable en respectant les 10 recommandations suivantes :
1. N’autorisez pas les enfants de moins de 12 ans à utiliser un téléphone portable, sauf en cas d’urgence. Les organes en développement sont les plus sensibles aux ondes électromagnétiques. Or aujourd’hui, 18% des écoliers possèdent un mobile !
2. Maintenez votre GSM à plus d’un mètre de votre corps (l’amplitude du champ baisse de 4 fois à 10 cm, de 50 fois à un mètre). Pour cela, utilisez le mode haut-parleur, le kit mains libres ou l’oreillette Bluetooth (à condition de ne pas la garder constamment à l’oreille en période de veille).
3. Restez à plus d’un mètre de distance d’une personne en communication et évitez d’utiliser votre téléphone portable dans des lieux comme le métro, le train ou le bus pour ne pas exposer vos voisins proches.
4. Evitez de porter sur vous votre téléphone, même en veille, et ne le gardez pas près de vous la nuit.
5. Si vous devez le porter sur vous, assurez-vous que la face clavier est dirigée vers votre corps et la face antenne (puissance maximale du champ) vers l’extérieur.
6. Téléphonez le moins longtemps possible en limitant les conversations à quelques minutes (les effets biologiques sont directement liés à la durée d’exposition) et préférez rappeler ensuite d’un téléphone fixe filaire, et non d’un téléphone sans fil DECT dont la technologie est apparentée à celle des portables.
7. Quand vous téléphonez, changez de côté régulièrement et attendez, avant de placer votre appareil à l’oreille que votre correspondant ait décroché.
8. Evitez d’utiliser votre portable lorsque le signal est faible ou lors de déplacements rapides comme en voiture ou en train.
9. Préférez communiquer par SMS plutôt que par téléphone, vous réduisez ainsi la durée d’exposition et la proximité du corps.
10. Choisissez un appareil avec le DAS le plus bas possible (débit d’absorption spécifique qui mesure la puissance absorbée par le corps). Renseignez-vous auprès de votre opérateur pour pouvoir faire une comparaison.
* David Servan-Schreiber est professeur de psychiatrie à l’Université de Pittsburgh et auteur de 2 grands succès : “Guérir” en 2003 et plus récemment “Anticancer” en 2007 (Editions Robert Laffont).
Isabelle Eustache, journaliste e-sante.fr
http://www.e-sante.be/be/magazine_sante/prevention_dependances/telephones_portables_conseils_proteger-7780-966-art.htm

dimanche 21 septembre 2008

Élections sénatoriales 2008


Le scrutin du 21 septembre concerne 39 départements métropolitains (de l'Ain à l'Indre, le Territoire de Belfort et la Guyane), 4 collectivités d'Outre-mer (Polynésie française, Wallis-et-Futuna, Saint-Barthélemy et Saint-Martin) et les Français de l'étranger (4 sièges). Aux 102 sièges à renouveler s'ajoutent 12 nouveaux sièges à pourvoir. Les effectifs du Sénat passeront ainsi, au terme de ce renouvellement, de 331 à 343.
Les sénateurs sont élus, dans chaque département ou collectivité, par un collège composé des députés, des conseillers régionaux, des conseillers généraux et de délégués des conseils municipaux. Ces derniers représentent 95 % du corps électoral.
Les nouveaux sénateurs, élus pour six ans, seront choisis entre 754 candidats. 42 sénateurs ne se représentent pas.
La gauche, grande gagnante des municipales et cantonales de mars 2008, désormais majoritaire dans les collectivités territoriales (20 régions sur 22, 58 départements sur 100), devrait gagner, selon le numéro 1 du PS, François Hollande, "de 10 à 15 sièges". Mais l'équilibre politique de cette assemblée qui n'a jamais connu d'alternance politique sous la Vè République ne devrait pas changer.
Actuellement, la droite compte 159 UMP, 30 Union Centriste, 10 radicaux de droite et 6 non inscrits. Dans ce scrutin 56 UMP, 4 centristes, un non-inscrit et 5 radicaux de droite sont renouvelables.
La gauche compte 90 membres du groupe socialiste, 5 Verts, 23 communistes (CRC) et 7 radicaux de gauche. 29 PS, 3 PRG, 3 PCF sont renouvelables.


La position des Verts pour cette élection, est de présenter des candidats partout où cela est possible ; Pour Michel Bock (délégué national aux élections), "Cette position est une position nationale suite au refus du Parti socialiste de trouver un accord avec les Verts. Nous avons regretté la position du PS malgré tous nos efforts pour trouver un accord qui respecte le pluralisme à gauche."

mardi 16 septembre 2008

16 septembre - Journée internationale de la protection de la couche d’ozone


Le Protocole de Montréal réglemente depuis le 16 septembre 1987 les substances qui provoquent destruction de la couche d’ozone et contribuent aussi à l’effet de serre. Depuis 1995, le 16 septembre a été déclaré par l’ONU “Journée internationale de la protection de la couche d’ozone”.
La couche d'ozone protège notre planète : cet ozone stratosphérique, lorsqu'il rencontre la lumière, filtre la plus grande partie du rayonnement ultraviolet du soleil, tant redouté en période estivale. Ces rayonnements sont nocifs pour les organismes vivants. Ils peuvent causer, chez les hommes, des cancers de la peau ou des cataractes et fragilisent également les espèces végétales. La couche d'ozone, telle un parasol géant épais de 20 km, est donc essentielle au développement de la vie sur la Terre et à son bon fonctionnement.
C'est en 1902 que la couche d'ozone est identifiée pour la première fois. Cette découverte enthousiasme les chercheurs. Mais c'est seulement en 1985 que des scientifiques britanniques découvrent par hasard le trou de la couche d'ozone : ils constatent en fait une diminution du contenu de l'ozone dans la stratosphère. Cette diminution est telle qu'ils pensent tout d'abord à un dérèglement de leurs instruments de mesure.
En réalité, il ne s'agit pas d'un trou dans la couche d'ozone, mais d'un amincissement. Cet amincissement peut être causé naturellement : on sait par exemple aujourd'hui que les éruptions volcaniques peuvent aussi causer des pertes d'ozone. Ce phénomène est temporaire, car le chlore se dissout dans l'eau et disparaît de l'atmosphère sous l'effet de la pluie. Mais l'altération de la couche d'ozone s'explique principalement par les activités humaines, et notamment l'emploi encore très récent des chlorofluorocarbones (CFC), présents dans les réfrigérateurs, mousses ou solvants. En se décomposant, ils libèrent du chlore, qui lui détruit l'ozone. Un seul atome de chlore détruit plus de 100 000 molécules d'ozone. Or ces composés ont une durée de vie très longue, estimée entre 50 et 100 ans. Et même si de nombreux pays ont sensiblement réduit ces produits, les pays émergeants quant à eux les utilisent de plus en plus.
Au-dessus de l'Antarctique, le continent le plus pur de la planète, se tient le célèbre trou de la couche d'ozone. Le trou surplombe le Mont Erebus, un volcan actif culminant à 3 794 m. La communauté scientifique s'inquiète aujourd'hui de l'agrandissement de ce dernier, dont elle estime la superficie à 28 millions de km², une surface égale à cinquante fois la France (au printemps 2000, cette taille a atteint son record, soit 28,3 millions de kilomètres. La zone périphérique affectée s'étend même jusqu'à la pointe méridionale de l'Amérique du Sud).
Mais pourquoi le trou d'ozone est-il aussi vaste au-dessus de l'Antarctique, le continent le moins peuplé du monde, où les effets chimiques et industriels ne peuvent être mis en cause ? La couche d'ozone est sensible au froid intense et à la rigueur de l'hiver antarctique. La destruction de l'ozone est la plus importante au pôle sud : les températures stratosphériques très basses en hiver créent les nuages stratosphériques polaires. Les cristaux de glace qui y sont formés fournissent de grandes surfaces qui favorisent la déshydratation et la dénitrification de l'air dans la stratosphère. Les réactions chimiques s'accélèrent sous l'action de la lumière du soleil, libérant alors le chlore. Les conditions climatiques de l'Antarctique favorisent ainsi la réduction de la couche d'ozone. Mais ce phénomène peut être inversé : en 2002, des températures anormalement chaudes avaient contribué à réduire le trou, qui était tombé à 15 millions de km². Au printemps austral, le trou s'agrandit donc pour se réduire considérablement quelques mois après.
Afin de faire face à cette situation qui pourrait devenir à terme très dangereuse pour la planète, de nombreuses solutions existent : la réduction des chlorofluorocarbones, premiers responsables de la pollution atmosphérique (auquel il faut ajouter le bromure de méthyle utilisé dans la fumigation des sols et des espaces agricoles et autres produits toxiques), est un pas important, entamé par le Protocole de Montréal, qui devrait se solder par l'élimination complète de ces substances chimiques. Cette mesure se traduit déjà par des résultats très encourageants : le rythme de diminution de la couche dans la haute stratosphère a été divisé de moitié à partir de 1997.
Si on réussissait progressivement à ne plus se servir de tous les produits chimiques nocifs pour la couche d'ozone, celle-ci se rétablirait d'elle-même. Beaucoup de chercheurs pensent en effet que l'équilibre stratosphérique peut être atteint très rapidement par l'arrêt complet des chlorofluorocarbones. Les responsables des différents pays préfèrent un dénouement moins radical, plus compatible avec leurs activités industrielles respectives : leurs dispositions visent à permettre à la couche d'ozone de se rétablir complètement aux environs de 2050.

[à noter que la valeur normale pour la concentration d'ozone est de 350 DU]
Plus d'informations sur la Journée internationale pour la protection de la couche d'ozone sur le site du Programme des Nations Unies pour l’Environnement (PNUE) à http://ozone.unep.org/french/Events/7C_ozone_day_home.shtml
(illustration : Laila Nuri, Indonesia, winner of UNEP Painting Competition 1998)

jeudi 11 septembre 2008

Se remettre au vélo


Peu de modes de transport cumulent autant de vertus que le vélo.
Allié de votre santé (une demi-heure de pédalage quotidien, et le risque d’accident cardiaque chute de 50%), décongestionneur de ville de premier ordre, affichant “zéro” au compteur de la pollution atmosphérique et du réchauffement de la planète... Des performances supérieures à celles des transports en commun les plus “verts”. De plus, la vitesse moyenne d’un vélo, en centre-ville, est de 14 km/h… contre 18 km/h pour la voiture. Si l’on tient compte du temps qu’un conducteur consacre à chercher à se garer, le vélo est vainqueur ! Pourtant, la bicyclette de ville décolle à peine en France. Trois facteurs, selon les associations, dissuadent encore les cyclistes urbains potentiels. Démentis.
Non, le vélo n’est pas plus dangereux que la voiture ! Il n’est pas forcément plus fatigant, et se montre parfois aussi rapide. Autant de raisons qui nous incitent à réviser nos a priori sur la bicyclette en ville.
Pas plus d’accidents à bicyclette
La peur de l’accident est en partie injustifiée, puisqu’il n’y a, proportionnellement, pas plus d’accidentés cyclistes que chez les automobilistes ou les piétons. Comment réduire cet aléa ?
- Augmentez votre visibilité. Pensez à vous doter d’accessoires : gilets fluo, drapeaux, petits “écarteurs” latéraux... Tout est bon pour attirer l’attention des automobilistes. L’éclairage qui équipe la plupart des vélos se révèle généralement de qualité insuffisante, surtout sur les modèles bon marché. N’hésitez pas à le compléter ou à le remplacer.
- Formez-vous aux déplacements urbains. Plusieurs associations ont mis sur pied des vélo-écoles. Il s’agit de faire exécuter aux débutants quelques trajets en petit groupe avec un accompagnateur, qui indique comment aborder un giratoire, virer à gauche, etc. Très important : évitez de trop serrer à droite, histoire d’éviter le coup de la portière que l’automobiliste ouvre brusquement et de dissuader les voitures de dépasser lorsqu’il y a du monde en face !
Le vol n’est pas inévitable
Quelque 400 000 bicyclettes sont volées annuellement, l’équivalent de 15 % des ventes de vélos neufs. Là encore, équipez-vous.
- Ne mégotez pas sur la qualité de l’antivol. Un simple câble, très facile à sectionner avec une pince coupante, est inefficace. Les antivols à barreau en “U” peuvent réduire le risque d’un facteur 10, selon les associations. La Fédération française des usagers de la bicyclette (FUBicy) teste d’ailleurs les antivols du marché, en utilisant les outils des voleurs, et publie chaque année son palmarès dans sa revue, puis sur son site Internet.
- Recourez au marquage. Il existe depuis 2 ans un dispositif de tatouage des bicyclettes par gravure sur le cadre, qui gêne les revendeurs indélicats : pour vérifier si la bonne occasion n’est pas un vélo volé, il suffit de se connecter sur le site de la FUBicy (voir Plus d’info ci-dessous), qui fournit aussi la liste de la quarantaine de villes qui possèdent des points de marquage, souvent dans les “vélostations” ou les maisons du vélo. L’opération coûte en moyenne 5 euros.
Pas besoin d’être un athlète
La peur de ne pas être physiquement à la hauteur freine plus d’un candidat à la petite reine. La difficulté est presque toujours surestimée, les opérations de mise à disposition de vélos bon marché, comme Vélo’v à Lyon, l’attestent : de nombreux citadins s’y mettent définitivement après un essai. En un an, dans la capitale rhônalpine, le nombre de cyclistes a ainsi augmenté de 30 % ! Si, au-delà de 10 km, les trajets peuvent nécessiter des qualités sportives, en deçà, ils sont à la portée de tous.
Yves SCIAMA - 60 millions de consommateurs/HSD Consommer Vert n°128 -
http://www.60millions-mag.com/page/

vendredi 5 septembre 2008

Déchets : collecte des piles et des batteries usagées

En 2007, 28 700 tonnes de piles et 4 939 tonnes d'accumulateurs portables ont
été déclarées mises sur le marché, selon l'Observatoire piles et accumulateurs. En 2006, 8 769 tonnes de piles ont été collectées, 1 595 tonnes d'accumulateurs portables, soit un taux de collecte respectif de 30,5% et 25,6%. Si la collecte des piles a progressé de 11% par rapport à l'année précédente, la collecte d'accumulateurs n'a connu qu'une légère augmentation. Et si l'objectif de collecte des piles et accumulateurs portables fixé par la directive européenne 2006/66/CE pour 2012 est déjà atteint, la stagnation du taux de collecte national autour de 30% depuis plusieurs années laisse présager des difficultés pour atteindre 45% en 2016 si aucune mesure supplémentaire n'est prise, selon l'observatoire. La collecte des piles et accumulateurs n'échappe pas à la tendance générale française de stagnation de la collecte des déchets… Pourtant, aujourd'hui, plus de 50% d'un accumulateur peut être extrait et réintroduit dans un nouveau produit. [...]
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http://www.actu-environnement.com/ae/news/collecte_piles_batteries_accumulateurs_5365.php4