lundi 14 juillet 2008

AG régionale des Verts, le dimanche 6 juillet à Digne-les-Bains




Plus de 100 participants venant des 4 coins de la région étaient présents à cette assemblée afin de procurer aux Verts PACA les moyens d’une gestion saine et efficace et donner ainsi un nouvel élan à notre parti.


Après le bilan effectué par les délégués nationaux, le point important de cette réunion a consisté à la présentation d’une motion d’orientation portée par un groupe de militants issus de tous les départements de PACA.

Cette motion intitulée “Une région verte et vivante… c’est possible !”, était défendue notamment par Philippe Berrod et a été approuvée à une très large majorité par l’assemblée.





Le premier objectif va consister désormais à mettre en place un conseil d’administration et une nouvelle structure en appui aux groupes locaux pour pouvoir intervenir sur les grands dossiers régionaux (transport, énergie, développement durable, etc.).

Sur le plan politique, les objectifs sont d’animer le débat au niveau régional et de créer des moments de réflexion et d’élaboration collective de projets, d’actions et de discussions écologiques tournées vers l’extérieur avec, en ligne de mire, les prochaines échéances électorales : élections européennes puis élections régionales de 2010.


Au final, cette réunion a été surtout une journée de pratique démocratique, comme les Verts en ont le secret, avec de la réflexion et du débat, ainsi que de la convivialité notamment lors du pique-nique champêtre organisé en milieu de journée.

mardi 1 juillet 2008

Déchets, d’un bout à l’autre de la chaîne...


Que nous le voulions ou non, nous sommes tous des producteurs de déchets… des pollueurs en puissance. Ainsi à l’echelle nationale, entre 400 et 500 kg d’ordures ménagères sont rejetées chaque année par chacun de nous ; parmis ces déchets, on trouve de façon variable selon les études : plus d’1/3 de matières biodégradables, 25 % de papiers, 10 % de verre et 15 % de plastique. Dans cette poubelle type, 20 % seulement des déchets font l’objet d’un recyclage ou d’une valorisation matière et 80 %, soit 350 kg, sont enfouis ou incinérés. Peut-être devrions-nous commencer par produire moins d'emballages inutiles !... À Digne-les-Bains, nous faisons encore mieux, si on peut dire, puisque sur les 472 kg par habitants de déchets produits chaque année, moins de 9 % sont recyclés !
Si nous ne voulons pas multiplier les incinérateurs et les décharges avec les nuisances que cela comporte, il nous faut favoriser les filières de recyclage. Il est donc important pour chaque citoyen de trier les déchets (déchets biodégradables à composter, verre, papier, emballages, etc.).
L’aspect positif du tri écologique des déchets est la responsabilisation du citoyen, qui trouve là un moyen simple de contribuer à la bonne gestion de sa collectivité et à la préservation de son environnement, en prenant conscience du fait qu'un geste individuel, aussi anodin soit-il, peut avoir des retombées globales (écologiques et économiques). Une prise de conscience qui ne peut être que salutaire. Par ailleurs, la mise en place de la sélection des déchets crée de nombreux emplois, aussi bien au niveau de la collecte, du traitement que du recyclage.
Le poste d'opérateur de tri dans les centres de tri des déchets issus de la collecte sélective fait partie de ces ''nouveaux'' ou tout du moins assez récents métiers. L'opération consiste à sélectionner visuellement l'objet à trier sur un tapis roulant (bouteille en PVC ou en PET, journaux, magazines...) et à le mettre dans un bac qui se trouve soit en face (tri frontal) soit sur le côté du poste de travail (tri bilatéral). Ainsi en une heure, près de quatre tonnes de déchets peuvent être triées. Poste de travail clé pour le développement du recyclage des déchets, l'opérateur de tri est exposé à des risques professionnels de mieux en mieux identifiés.
Exemple avec le centre Val Vert Tri qui s'est penché sur la question de la pénibilité à
http://www.actu-environnement.com/ae/news/conditions_travail_operateurs_tri_val_vert_tri_5181.php4.
Malgré la mise en œuvre progressive de la collecte sélective des déchets et de leur recyclage quand cela est possible, les solutions appliquées sont très éloignées d'un tri optimal. Une étude de rentabilité des circuits de recyclage montre qu'en fait les déchets ménagers ne devraient pas être triés selon 4 catégories (verre, emballages, papier, autres déchets), mais selon 15 catégories distinctes : emballages en plastique souple (polyuréthanes), emballages en plastique dur (PVC), emballages en plastique imprimé et emballages en papier alimentaire, journaux/magazines/catalogues/annuaires/prospectus, cartons gris et marrons, verre blanc, verre coloré, récipients et objets en aluminium, boîtes de conserve en fer blanc, autres métaux (sauf fer et aluminium), emballages en polystyrène, piles, déchets organiques (restes alimentaires), tissus/vêtements/fils/fibres, autres déchets (couches-culottes, lingettes, déchets mixtes inclassables). Il est d'ailleurs à noter que la récupération de piles suit un circuit différent du traitement des autres déchets. Les conteneurs destinés à les récolter sont de plus en plus nombreux, surtout dans les boutiques qui vendent des piles et dans les centres commerciaux. Cette distinction en 15 catégories ne concerne que les déchets ménagers courants. On pourrait ajouter à cette liste les déchets industriels qui tendent de plus en plus à être produits par des particuliers, par exemple les cartouches d'encre et les toners de poudre usagés ou les batteries de voiture, pour lesquels existent des circuits de récupération et de recyclage relativement confidentiels.
Ne pas jeter un produit polluant est un geste qui nécessite une attitude responsable et consciente de la part de l'usager, mais encore faut-il que les structures mises à sa disposition lui facilitent la restitution des produits à recycler, ce qui n'est malheureusement pas toujours le cas. En France, le manque d'homogénéité fait que d'une ville à l'autre, le tri est différent. Ainsi, un déchet sera-t-il récupéré dans l'une, et refusé dans l'autre. À partir de là, c’est à chacun de vouloir s’impliquer (compostage, tri, etc.) ou pas…