Le Protocole de Montréal réglemente depuis le 16 septembre 1987 les substances qui provoquent destruction de la couche d’ozone et contribuent aussi à l’effet de serre. Depuis 1995, le 16 septembre a été déclaré par l’ONU “Journée internationale de la protection de la couche d’ozone”.
La couche d'ozone protège notre planète : cet ozone stratosphérique, lorsqu'il rencontre la lumière, filtre la plus grande partie du rayonnement ultraviolet du soleil, tant redouté en période estivale. Ces rayonnements sont nocifs pour les organismes vivants. Ils peuvent causer, chez les hommes, des cancers de la peau ou des cataractes et fragilisent également les espèces végétales. La couche d'ozone, telle un parasol géant épais de 20 km, est donc essentielle au développement de la vie sur la Terre et à son bon fonctionnement.
C'est en 1902 que la couche d'ozone est identifiée pour la première fois. Cette découverte enthousiasme les chercheurs. Mais c'est seulement en 1985 que des scientifiques britanniques découvrent par hasard le trou de la couche d'ozone : ils constatent en fait une diminution du contenu de l'ozone dans la stratosphère. Cette diminution est telle qu'ils pensent tout d'abord à un dérèglement de leurs instruments de mesure.
En réalité, il ne s'agit pas d'un trou dans la couche d'ozone, mais d'un amincissement. Cet amincissement peut être causé naturellement : on sait par exemple aujourd'hui que les éruptions volcaniques peuvent aussi causer des pertes d'ozone. Ce phénomène est temporaire, car le chlore se dissout dans l'eau et disparaît de l'atmosphère sous l'effet de la pluie. Mais l'altération de la couche d'ozone s'explique principalement par les activités humaines, et notamment l'emploi encore très récent des chlorofluorocarbones (CFC), présents dans les réfrigérateurs, mousses ou solvants. En se décomposant, ils libèrent du chlore, qui lui détruit l'ozone. Un seul atome de chlore détruit plus de 100 000 molécules d'ozone. Or ces composés ont une durée de vie très longue, estimée entre 50 et 100 ans. Et même si de nombreux pays ont sensiblement réduit ces produits, les pays émergeants quant à eux les utilisent de plus en plus.
Au-dessus de l'Antarctique, le continent le plus pur de la planète, se tient le célèbre trou de la couche d'ozone. Le trou surplombe le Mont Erebus, un volcan actif culminant à 3 794 m. La communauté scientifique s'inquiète aujourd'hui de l'agrandissement de ce dernier, dont elle estime la superficie à 28 millions de km², une surface égale à cinquante fois la France (au printemps 2000, cette taille a atteint son record, soit 28,3 millions de kilomètres. La zone périphérique affectée s'étend même jusqu'à la pointe méridionale de l'Amérique du Sud).
Mais pourquoi le trou d'ozone est-il aussi vaste au-dessus de l'Antarctique, le continent le moins peuplé du monde, où les effets chimiques et industriels ne peuvent être mis en cause ? La couche d'ozone est sensible au froid intense et à la rigueur de l'hiver antarctique. La destruction de l'ozone est la plus importante au pôle sud : les températures stratosphériques très basses en hiver créent les nuages stratosphériques polaires. Les cristaux de glace qui y sont formés fournissent de grandes surfaces qui favorisent la déshydratation et la dénitrification de l'air dans la stratosphère. Les réactions chimiques s'accélèrent sous l'action de la lumière du soleil, libérant alors le chlore. Les conditions climatiques de l'Antarctique favorisent ainsi la réduction de la couche d'ozone. Mais ce phénomène peut être inversé : en 2002, des températures anormalement chaudes avaient contribué à réduire le trou, qui était tombé à 15 millions de km². Au printemps austral, le trou s'agrandit donc pour se réduire considérablement quelques mois après.
Afin de faire face à cette situation qui pourrait devenir à terme très dangereuse pour la planète, de nombreuses solutions existent : la réduction des chlorofluorocarbones, premiers responsables de la pollution atmosphérique (auquel il faut ajouter le bromure de méthyle utilisé dans la fumigation des sols et des espaces agricoles et autres produits toxiques), est un pas important, entamé par le Protocole de Montréal, qui devrait se solder par l'élimination complète de ces substances chimiques. Cette mesure se traduit déjà par des résultats très encourageants : le rythme de diminution de la couche dans la haute stratosphère a été divisé de moitié à partir de 1997.
Si on réussissait progressivement à ne plus se servir de tous les produits chimiques nocifs pour la couche d'ozone, celle-ci se rétablirait d'elle-même. Beaucoup de chercheurs pensent en effet que l'équilibre stratosphérique peut être atteint très rapidement par l'arrêt complet des chlorofluorocarbones. Les responsables des différents pays préfèrent un dénouement moins radical, plus compatible avec leurs activités industrielles respectives : leurs dispositions visent à permettre à la couche d'ozone de se rétablir complètement aux environs de 2050.
[à noter que la valeur normale pour la concentration d'ozone est de 350 DU]
Plus d'informations sur la Journée internationale pour la protection de la couche d'ozone sur le site du Programme des Nations Unies pour l’Environnement (PNUE) à http://ozone.unep.org/french/Events/7C_ozone_day_home.shtml
(illustration : Laila Nuri, Indonesia, winner of UNEP Painting Competition 1998)
La couche d'ozone protège notre planète : cet ozone stratosphérique, lorsqu'il rencontre la lumière, filtre la plus grande partie du rayonnement ultraviolet du soleil, tant redouté en période estivale. Ces rayonnements sont nocifs pour les organismes vivants. Ils peuvent causer, chez les hommes, des cancers de la peau ou des cataractes et fragilisent également les espèces végétales. La couche d'ozone, telle un parasol géant épais de 20 km, est donc essentielle au développement de la vie sur la Terre et à son bon fonctionnement.
C'est en 1902 que la couche d'ozone est identifiée pour la première fois. Cette découverte enthousiasme les chercheurs. Mais c'est seulement en 1985 que des scientifiques britanniques découvrent par hasard le trou de la couche d'ozone : ils constatent en fait une diminution du contenu de l'ozone dans la stratosphère. Cette diminution est telle qu'ils pensent tout d'abord à un dérèglement de leurs instruments de mesure.
En réalité, il ne s'agit pas d'un trou dans la couche d'ozone, mais d'un amincissement. Cet amincissement peut être causé naturellement : on sait par exemple aujourd'hui que les éruptions volcaniques peuvent aussi causer des pertes d'ozone. Ce phénomène est temporaire, car le chlore se dissout dans l'eau et disparaît de l'atmosphère sous l'effet de la pluie. Mais l'altération de la couche d'ozone s'explique principalement par les activités humaines, et notamment l'emploi encore très récent des chlorofluorocarbones (CFC), présents dans les réfrigérateurs, mousses ou solvants. En se décomposant, ils libèrent du chlore, qui lui détruit l'ozone. Un seul atome de chlore détruit plus de 100 000 molécules d'ozone. Or ces composés ont une durée de vie très longue, estimée entre 50 et 100 ans. Et même si de nombreux pays ont sensiblement réduit ces produits, les pays émergeants quant à eux les utilisent de plus en plus.
Au-dessus de l'Antarctique, le continent le plus pur de la planète, se tient le célèbre trou de la couche d'ozone. Le trou surplombe le Mont Erebus, un volcan actif culminant à 3 794 m. La communauté scientifique s'inquiète aujourd'hui de l'agrandissement de ce dernier, dont elle estime la superficie à 28 millions de km², une surface égale à cinquante fois la France (au printemps 2000, cette taille a atteint son record, soit 28,3 millions de kilomètres. La zone périphérique affectée s'étend même jusqu'à la pointe méridionale de l'Amérique du Sud).
Mais pourquoi le trou d'ozone est-il aussi vaste au-dessus de l'Antarctique, le continent le moins peuplé du monde, où les effets chimiques et industriels ne peuvent être mis en cause ? La couche d'ozone est sensible au froid intense et à la rigueur de l'hiver antarctique. La destruction de l'ozone est la plus importante au pôle sud : les températures stratosphériques très basses en hiver créent les nuages stratosphériques polaires. Les cristaux de glace qui y sont formés fournissent de grandes surfaces qui favorisent la déshydratation et la dénitrification de l'air dans la stratosphère. Les réactions chimiques s'accélèrent sous l'action de la lumière du soleil, libérant alors le chlore. Les conditions climatiques de l'Antarctique favorisent ainsi la réduction de la couche d'ozone. Mais ce phénomène peut être inversé : en 2002, des températures anormalement chaudes avaient contribué à réduire le trou, qui était tombé à 15 millions de km². Au printemps austral, le trou s'agrandit donc pour se réduire considérablement quelques mois après.
Afin de faire face à cette situation qui pourrait devenir à terme très dangereuse pour la planète, de nombreuses solutions existent : la réduction des chlorofluorocarbones, premiers responsables de la pollution atmosphérique (auquel il faut ajouter le bromure de méthyle utilisé dans la fumigation des sols et des espaces agricoles et autres produits toxiques), est un pas important, entamé par le Protocole de Montréal, qui devrait se solder par l'élimination complète de ces substances chimiques. Cette mesure se traduit déjà par des résultats très encourageants : le rythme de diminution de la couche dans la haute stratosphère a été divisé de moitié à partir de 1997.
Si on réussissait progressivement à ne plus se servir de tous les produits chimiques nocifs pour la couche d'ozone, celle-ci se rétablirait d'elle-même. Beaucoup de chercheurs pensent en effet que l'équilibre stratosphérique peut être atteint très rapidement par l'arrêt complet des chlorofluorocarbones. Les responsables des différents pays préfèrent un dénouement moins radical, plus compatible avec leurs activités industrielles respectives : leurs dispositions visent à permettre à la couche d'ozone de se rétablir complètement aux environs de 2050.
[à noter que la valeur normale pour la concentration d'ozone est de 350 DU]
Plus d'informations sur la Journée internationale pour la protection de la couche d'ozone sur le site du Programme des Nations Unies pour l’Environnement (PNUE) à http://ozone.unep.org/french/Events/7C_ozone_day_home.shtml
(illustration : Laila Nuri, Indonesia, winner of UNEP Painting Competition 1998)
5 commentaires:
Quand on veut on peut.
Tous les états du monde s’y sont mis et on voit que le résultat est là:
En 2060, la couche d’ozonz aura certainement retrouvé son état normal.
C’est très bien.
D’ici là, un grand nombre d’entre nous sera mort de cancer de la peau par l’action des rayons ultraviolets, particulièrement en hiver si j’ai bien tout compris.
Au moins, ça prouve qu’on peut inverser la tendance des évènements comme dans d’autres domaines qui concernent la protection de la planète terre.
Petit message pour Sandy: je t’M
plus de bombes pour la mousse à raser c’est pas un probléme pour les vertes qui se rasent pas sous les bras de toutes maniér es!!
vive la
nature
SI T’AIME LES POILS T’EST GATES!!!!
MDR OUAAAAAAAAAAAAH
Tu vois comme ça je t’ai vu..
Bien vu la sélection de musiques pour le Floyd qui vient de casser sa pipe. Même si on n’entendait plus rien depuis longtemps, ça fait de la peine pour ce grand groupe. Et en plus, c’est le crabe qui l’a emporté. Vacherie. Avec l’article sur la couche d’ozone, ça fait froid dans le dos, surtout quand on sait que les cancers de la peau ont été multipliés par 3 en 20 ans. Peut-être que Rick Wright pourra nous mettre une rustine sur ce trou dans le ciel, avec son grand cabriolet...
ces jours ci, on a plus entendu parler de la couche-culotte en maternelle avec Darcos que de la couche d’ozone
pas bon signe tout ça, ni pour l’écologie, ni pour l’école
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