mercredi 30 janvier 2008

Réunion/débat sur le Traité Européen, ce soir à l’Ermitage à Digne




Près de 80 personnes ont répondu à l’appel du Collectif 04 pour un Référendum et ont débattu à la fois sur le “nouveau” projet de Constitution Européenne, ainsi que sur la méthode employée par le président Sarkozy pour faire ratifier celle-ci par nos parlementaires.
Le destin de ce traité européen est maintenant entre les mains des députés et des sénateurs qui se réuniront en congrès à Versailles, le 4 février. Une majorité de 3/5 est nécessaire à cette adoption.
Nos élus doivent donc se rappeler qu’en 2005, près de 55 % des Français ont rejeté ce projet de constitution et que par ailleurs, ils ont été désigné pour porter la voix du peuple.

Pour d’autres renseignements sur ce thème ou pour signer la pétition pour un référendum, deux sites de référence parmi d’autres :
http://etienne.chouard.free.fr/Europe/ véritable mine d’information et http://www.tousaversaillesle4fevrier2008.fr/ site du Collectif Unitaire Antilibéral de Mèze pour la mobilisation de dernière heure, le transport par covoiturage pour aller à Versailles lundi prochain, etc.

(sans oublier évidemment le site des Verts pour l’appel à un référendum européen
http://lesverts.fr/article.php3?id_article=3628).

6 commentaires:

jmc a dit…

on a un peu l'impression que tout est réglé d'avance par le grand manitou de l'Elysée mais en même temps, si il pouvait se prendre une petite gifle avec les députés et les sénateurs qui dans un sursaut d'éthique citoyenne votait contre cette réforme...

jmc a dit…

Fin du suspense ce lundi lors de la réunion du Parlement au château de Versailles pour entériner la révision de la Constitution, préalable à la ratification du traité européen de Lisbonne. Le vote a eu lieu en fin d’après-midi. La révision, pour laquelle la majorité des deux tiers (445) des suffrages exprimés (741) était requise, a été approuvée par 560 voix contre 181. Sur les 907 parlementaires inscrits (577 députés et 330 sénateurs), 893 ont participé au vote. 152 parlementaires se sont donc abstenus, dont une majorité de socialistes qui ont ainsi exprimé leur désaccord avec la ratification du traité de Lisbonne par voie parlementaire, le PS réclamant un référendum.

jmc a dit…

En complément du résultat du vote exposé précédemment, il faut noter que si les 152 abstentions (députés et sénateurs) avaient été des votes “contre”, la majorité des deux tiers n’aurait pas été obtenue et le processus de révision/ratification aurait ainsi été rejeté. En l’occurrence, l’abstention était un vote parfaitement inutile et équivalait donc pratiquement à un vote “pour”. Tous les détails du vote à l’adresse suivante : http://www.assemblee-nationale.fr/13/scrutins/jo9000.asp, pour se faire une idée des convictions profondes en matière de démocratie de nos élus (exemple avec un député et un sénateur du 04….).

jmc a dit…
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jmc a dit…
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jmc a dit…

Lamentable : sur son site, Jean-Louis Bianco (http://www.jean-louis-bianco.com/) explique que lors du Congrès de Versailles, il a “voté OUI à la motion demandant un référendum au traité de Lisbonne et qu’il s’est abstenu sur la réforme constitutionnelle”. Il se fiche de qui en disant cela ? La position du groupe socialiste a été expliquée par son rapporteur, Jean-Pierre Bel (sénateur PS) : “… Nous regrettons donc profondément que la ratification ne soit pas soumise à nouveau au vote des Français. Nous ne pouvons ni donner notre blanc-seing au Président de la République en approuvant la méthode qu’il a choisie, ni empêcher la révision, préalable nécessaire à la ratification d’un traité auquel nous sommes favorables. Nous marquerons donc notre désaccord en nous abstenant sur la révision constitutionnelle…”. Autrement dit, on s’abstient sur le vote d’un texte avec lequel on est somme toute d’accord et on se donne bonne conscience en faisant part d’une motion parfaitement inutile, car sans aucune portée… si ce n’est de faire croire que. Cette position a fait largement sourire les parlementaires présents ! Un peu plus tard, lors de ce congrès, un autre rapporteur est intervenu au nom du groupe communiste républicain et citoyen (Nicole Borvo Cohen-Seat, sénateur PC) en exprimant sa position en ces termes : “Le 29 mai 2005, le peuple français a refusé la ratification du traité constitutionnel européen par 54,67 % des voix. Ce vote n’était pas un vote de circonstance, il résultait d’un large débat national, sans doute sans précédent, sur l’Europe, sa construction, sa politique. Contrariant le vote des parlementaires qui l’avaient approuvé à 93 %, le peuple français, parce qu’il attend beaucoup de l’Europe, a refusé non seulement le contenu de ce traité, mais aussi une Europe de la flexibilité et du dumping social, de la détérioration du service public, de la libre circulation des capitaux et des emplois, sans harmonisation sociale et fiscale. (…) Voilà pourquoi le groupe communiste républicain du Sénat, unanimement, votera contre cette révision constitutionnelle et invite tous les parlementaires qui ne veulent pas renier la parole des citoyens à faire de même”. On sait ce qu’il en a été en définitive : en moins de deux heures, présentation des motions comprise, le projet de loi modifiant la Constitution a été approuvé.